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IMMOBILIER : L’ANNÉE 2021 COMMENCE PAR UNE BAISSE DES PRIX À PARIS

 

A 10 350 euros en moyenne, le prix du mètre carré parisien a diminué de 0,5 % en janvier 2021, selon le baromètre de MeilleursAgents. Au niveau national, le tarif moyen est en revanche stable.

A Paris au 1er février 2021, les prix moyens vont de 9 059 euros le mètre carré dans le 19e arrondissement à 14 770 euros dans le 6e arrondissement, selon le baromètre national des prix de l’immobilier de Meilleurs Agents. 

Fin février 2020, 10 508 euros, c’était le prix moyen d’un mètre carré parisien avant le premier confinement selon le baromètre national des prix de l’immobilier de MeilleursAgents. Les 11 000 euros semblaient alors atteignables dès l’été, d’après les auteurs de cette étude mensuelle…

La pandémie de Covid-19 est toutefois passée par là et ses innombrables impacts, tant logistiques qu’économiques, sociaux et sociétaux, ont déjoué ces prévisions. Au 1er février 2021, non seulement la barre des 11 000 euros n’a pas été passée, mais le prix moyen a finalement même baissé, à 10 350 euros, « plombé par la baisse marquée des tarifs des grandes surfaces (– 1 % sur un an) », détaille le nouveau baromètre publié le 1er février.

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Sur les douze derniers mois, de fin janvier 2020 à fin janvier 2021, les prix dans la capitale auraient baissé de 0,1 % selon cette même source, qui fait ainsi état d’une première baisse sur un an depuis août 2015.

Au 1er février 2021, les prix moyens vont ainsi de 9 059 euros le mètre carré dans le 19e arrondissement, le moins cher, à 14 770 euros dans le 6e arrondissement, le plus coûteux.

Vie culturelle entre parenthèses, télétravail…

« La crise du coronavirus pourrait avoir légèrement modifié le regard des acquéreurs sur les attraits de la vie parisienne. Vie culturelle en berne, bars et restaurants fermés, offre de transports réduite : l’intérêt immédiat d’habiter intra-muros est moins évident qu’il y a quelques mois. Sans compter le déploiement du télétravail qui pousse nombre d’acheteurs à s’interroger sur l’opportunité, à budget égal, de disposer d’une pièce supplémentaire transformable en bureau », indique l’étude.

Surprise toutefois : ce « coup de frein tarifaire » ne déborde pas sur le reste de la région Ile-de-France, alors que « traditionnellement les prix en banlieue » suivent l’impulsion parisienne.

Affichant une hausse des prix sur les douze derniers mois de 2,5 % en petite couronne et de 2,7 % pour la couronne, le baromètre estime que la « banlieue, considérée de tout temps comme le marché de report des Parisiens en quête de superficies plus importantes, semble gagner son indépendance », dopée, notamment, pas le développement des transports en commun dans le Grand Paris. Il cite une hausse des prix atteignant 10 % pour la ville de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), à 6 593 euros le mètre carré.

+ 0,8 % à Strasbourg, +0,6 à Lille

A 10 350 euros, le mètre carré parisien demeure cependant très cher, largement plus qu’il y a cinq ans (+ 31,4 %). Largement plus aussi que la moyenne de la grande couronne, à 3 259 euros, et que celle de la petite couronne, à 5 417 euros.

Quant à la moyenne nationale, le baromètre l’estime à 2 809 euros le mètre carré. Contrairement aux prix parisiens, elle est stable en ce début d’année – en hausse de 0,1 % sur le mois de janvier.

Pour les auteurs de l’étude, « ce phénomène d’atterrissage tarifaire atteste de la solidité actuelle du marché et surtout de sa capacité de résilience. L’absence de réaction épidermique tant dans un sens (rebond des prix artificiellement porté par un rattrapage des transactions) que dans l’autre (effondrement consécutif à une perte totale de confiance des ménages) va dans le sens d’un marché serein où la pierre continue à jouer à plein son rôle de valeur refuge. »

Sur le mois de janvier, les dix premières villes françaises voient leur prix moyen augmenter de 0,2 %, selon le baromètre. Les hausses les plus importantes sont enregistrées à Strasbourg, + 0,8 % (à 3 197 euros le mètre carré), et Lille, + 0,6 % (à 3 284 euros le mètre carré). En dehors de Paris, Lyon et Montpellier sont les seules parmi ce top 10 à afficher une baisse en ce premier mois de l’année, de 0,3 % pour chacune.

 

Source: Le Monde - 01/02/2021